Des cadres qui ne sont plus séduits par des CDI

Des cadres qui ne sont plus séduits par des CDI
Des cadres qui ne sont plus séduits par des CDI

Une étude pour Arthur Hunt et Bona fidé, menée par l’Ifop auprès de 500 cadres dirigeants et encadrants, montre qu’une majorité de ces profils, bien qu’alignés avec l’éthique et la vision de leurs directions, ne s’interdisent pas d’aller voir ailleurs.

Dans le monde des affaires d’aujourd’hui, les cadres en CDI sont de plus en plus souvent à la recherche de nouvelles opportunités. C’est souvent parce qu’ils ne sont plus attirés par la stabilité d’un poste permanent et les hiérarchies rigides qui peuvent l’accompagner. Au contraire, ils sont attirés par la flexibilité et le potentiel de croissance qu’offre le fait d’être leur propre patron.

« L’envie d’ailleurs est indépendante d’une insatisfaction liée au management ou à la stratégie, et elle concerne également les cadres de haut niveau, preuve que le modèle de carrière linéaire est fini », résume Samuel Jequier, le directeur général adjoint de Bona fidé, ajoutant que « la grande démission relève surtout d’un changement plus structurel du rapport au travail ».

Selon Anne Cudkowicz, directrice associée d’Arthur Hunt Transition :

le CDI n’est plus le Graal et les cadres sont davantage enclins à se tourner vers d’autres modes de travail.

=> Pour preuve, 40 % des cadres et encadrants sondés envisagent, dans les cinq années à venir, de créer une entreprise. Tandis que 39 % projettent de se mettre à leur compte ou de devenir freelance.

Par conséquent, les cadres qui souhaitent démissionner de leur poste actuel peuvent bénéficier de la liberté et des possibilités accrues qu’offre le statut d’entrepreneur. Le coaching de dirigeants peut les aider à effectuer cette transition en leur fournissant les outils et les ressources dont ils ont besoin pour réussir. En outre, il peut les aider à identifier leurs forces et faiblesses personnelles et à élaborer un plan pour aller de l’avant.

Que font alors ces cadres ?

« Les résultats de cette étude corroborent nos constats de terrain, notamment sur le fait que ces profils se tournent plus volontiers vers le management de transition », observe pour sa part Gwënola Dubois-Dorkel, directrice générale du groupe Arthur Hunt.

Les managers de transition seraient de moins en moins seniors. « Et notre marché, de plus en plus sollicité par les entreprises, affiche une croissance de 10 à 15 % par an », détaille Anne Cudkowicz, précisant que « le nombre d’acteurs augmente avec, aujourd’hui en France, une centaine de cabinets spécialisés dans le management de transition ».

Source : 58 % des cadres prêts à démissionner, malgré un satisfecit pour leur direction/LesEchos

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