Qui a dit qu’être DRH était simple ?
Les DRH subissent une pression énorme pour maintenir des normes élevées dans leurs organisations tout en s’assurant que leurs employés sont engagés et motivés.Le rôle du DRH est en constante évolution et exige beaucoup de créativité et d’innovation pour suivre l’évolution des besoins de la main-d’œuvre. Cela s’avère encore plus délicat après deux années de crise sanitaire et l’arrivée brute de l’inflation.
” Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une rentrée normale, mais plutôt d’une rentrée sous le signe de l’épuisement ” a affirmé Fanny Lederlin, doctorante en philosophie et auteure des Dépossédés de l’open space.
Les DRH doivent également être capables de gérer efficacement le changement au sein de leur organisation et de promouvoir un équilibre positif entre vie professionnelle et vie privée pour leurs employés. Pour réussir, les DRH doivent faire preuve d’un grand optimisme et d’un grand espoir pour l’avenir, ainsi que de la capacité de persévérer dans les moments difficiles.
” Le rôle social du travail peut expliquer un manque d’engagement. On sent une sorte de fatigue, tout du moins de manque d’énergie ” concède Juliette Couaillier, responsable recrutement du groupe de communication Havas. Elle poursuit en expliquant ” Mais chez nous, il y a une vraie dynamique. En deux ans, on a recruté 400 personnes en CDI.“
De nouvelles normes RH seront nécessaires pour relever les défis du monde post-pandémique. Les DRH qui sauront trouver l’équilibre entre fatigue et optimisme joueront un rôle clé dans la définition de ces nouvelles normes.
Source : Les DRH entre grande fatigue et devoir d’optimisme pour inventer de nouvelles normes/LeMonde
